La vidéo...enfin
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Re: La vidéo...enfin
Et voilà que saint Michel est pour la vidéo sur les hors jeux... mais reste contre non pas parce que la vidéo pose des problème au jeu mais parce qu'elle coûte cher Peut être qu'en réduisant le train de vie royal de l'UEFA le financement de la vidéo serait bouclé depuis longtemps
Pit et Rik- Date d'inscription : 20/06/2011
Messages : 14514
Re: La vidéo...enfin
la video sur les hors jeu va falloir m'expliquer a quel moment on arrete le jeu pour l'a regarder?
si l'arbitre leve le drapeau et que l'action s'arrete mais qu'au final on se rend compte qu'il n'y avait ap shors jeu on fait quoi?
On fait une reconstitution et on repart d'ou tout le monde etait????
si l'arbitre leve le drapeau et que l'action s'arrete mais qu'au final on se rend compte qu'il n'y avait ap shors jeu on fait quoi?
On fait une reconstitution et on repart d'ou tout le monde etait????
Invité- Invité
Re: La vidéo...enfin
On peut l'utiliser uniquement sur les buts accordés où l'équipe adverse estime qu'il aurait pu y avoir hors-jeu ou sur les buts refusés où le hors-jeu n'est pas évident. A l'appréciation de l'arbitre. Tant pis pour les actions signalées hors-jeu qui "auraient pu faire action de but". La vidéo n'est pas un remède miracle mais doit pouvoir éviter quelques énormitées comme le but refuser à Reims par exemple.
Il faut que la vidéo devienne un outil que les arbitres puissent utiliser pour s'aider et non pas un instrument de contestation pour les joueurs. Les joueurs de foot ne sont pas assez gentleman par rapport aux joueurs de tennis pour qu'on puisse leur confier la bonne utilisation de la vidéo.
Il faut que la vidéo devienne un outil que les arbitres puissent utiliser pour s'aider et non pas un instrument de contestation pour les joueurs. Les joueurs de foot ne sont pas assez gentleman par rapport aux joueurs de tennis pour qu'on puisse leur confier la bonne utilisation de la vidéo.
Invité- Invité
Re: La vidéo...enfin
Agamemnonx a écrit:On peut l'utiliser uniquement sur les buts accordés où l'équipe adverse estime qu'il aurait pu y avoir hors-jeu ou sur les buts refusés où le hors-jeu n'est pas évident. A l'appréciation de l'arbitre. Tant pis pour les actions signalées hors-jeu qui "auraient pu faire action de but". La vidéo n'est pas un remède miracle mais doit pouvoir éviter quelques énormitées comme le but refuser à Reims par exemple.
Il faut que la vidéo devienne un outil que les arbitres puissent utiliser pour s'aider et non pas un instrument de contestation pour les joueurs. Les joueurs de foot ne sont pas assez gentleman par rapport aux joueurs de tennis pour qu'on puisse leur confier la bonne utilisation de la vidéo.
De toute façon ce sera limité a une ou 2 demandes maxi par matchs
Invité- Invité
Re: La vidéo...enfin
z'ont rien compris : le type il vérifie que les poteaux sont bien alignés sur la ligne de but en fait !
grizzli- Ours Qui Modère Debout
- Date d'inscription : 15/06/2011
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Re: La vidéo...enfin
article intéressant des cahiers sur l'arbitrage. Pas en lien direct avec la vidéo, mais il suffit de lire ça pour bien comprendre qu'elle ne résoudrait strictement rien, quasi tout est question d’interprétation...
17 lois, mille interprétations
Le "dernier défenseur", la "main décollée du corps", le "tacle par derrière" et autres lieux communs aussi faux que répandus. Un article d'utilité publique.
Jamais les polémiques sur l'arbitrage n'ont occupé autant de place, mais jamais l'arbitrage n'a été si mal compris et les règles si mal connues: en témoigne l'impunité avec laquelle les experts – qu'ils soient journalistes, commentateurs ou consultants – répandent des contre-vérités, des légendes ou parfois de pures inventions. Consulter les Lois du jeu ne constitue pourtant pas une tâche insurmontable, à plus forte raison pour ceux qui prétendent juger les arbitres. Mais nous autres spectateurs n'allons pas pour autant à la source, et nous sommes nombreux à nous laisser piéger par certains lieux communs.
Pour faire le tri et, autant que possible, remettre certaines choses au clair, nous avons relu les textes, confronté les lieux communs aux textes, consulté des arbitres pour obtenir des éclaircissements. Et retenu six idées fausses sur l'arbitrage particulièrement répandues.
Beaucoup d'entre elles résultent d'une confusion de départ entre les 17 Lois du jeu et les recommandations qui les accompagnent dans un second document, plus étoffé et baptisé "Interprétations des lois du jeu et directives pour les arbitres". La plupart de ces recommandations sont, en particulier pour la cardinale loi 12 sur les "fautes et incorrections", des éléments d'interprétation de la règle dans une situation donnée, pas la règle elle-même. L'attitude la plus courante consiste à choisir la recommandation qui se prête le mieux à la contestation de la décision arbitrale pour faire de cette dernière une erreur...
"La faute a commencé hors de la surface, il n'y avait pas penalty"
Au chapitre des recommandations pour la loi 12, concernant la faute "tenir un adversaire", il est précisé: "Si un défenseur commence à tenir un attaquant à l’extérieur de la surface de réparation mais poursuit son infraction à l’intérieur de la surface, l’arbitre accordera un coup de pied de réparation."
La règle est explicite: si le geste fautif se poursuit à l'intérieur de la surface, il y a penalty. La question n'est pas de savoir où elle a commencé, mais où elle a fini...
Reste l'interrogation sur les fautes commises "de l'intérieur vers l'extérieur" de la surface (dans le cas de figure où il est difficile d'établir si elle a lieu à l'intérieur ou à l'extérieur), généralement sur une situation peu dangereuse puisque l'attaquant tourne le dos au but... Mais la règle du penalty contient sa part d'arbitraire: le rectangle de la surface de réparation ne définit pas une zone de danger très cohérente, et des penalties accordés pour des fautes aux angles avec la ligne de but paraissent logiquement plus sévères que pour des fautes à douze mètres dans l'axe.
Il appartient à l'arbitre, dans ce cas comme dans les autres, de réparer la faute en proportion non seulement de la faute, mais aussi de la nature de l'action.
La main est "décollée du corps" ou "la main va vers le ballon", alors il y a penalty
On résume là une incompréhension foncière sur le principe même des "mains": en dernière analyse, c'est toujours le caractère intentionnel du geste qui doit présider à la sanction, c'est-à-dire quelque chose qui relève de l'interprétation – probablement plus que pour n'importe quel autre cas de figure: allez savoir ce qui relève du réflexe, de l'intention, de la ruse ou de la malchance.
La loi 12 invite l'arbitre à "prendre en considération" plusieurs critères:
• le mouvement de la main en direction du ballon (et non du ballon en direction de la main)
• la distance entre l’adversaire et le ballon (ballon inattendu)
• la position de la main, qui ne vaut pas nécessairement infraction
Ni la "main décollée du corps" ni "la main qui va vers le ballon" n'obligent en soi à siffler une faute, contrairement à ce que l'on entend souvent (il est vrai que certains commentateurs croient même que toute main constitue une faute). L'arbitre doit tenir compte de plusieurs éléments d'interprétation de "la position de la main", comme l'éventuelle utilisation des bras pour augmenter les chances de contrer le ballon, le caractère naturel de la position...
"L'augmentation de la surface d'opposition" est une notion que les arbitres ont officialisée, mais qui ne figure pas dans les textes: en revanche, elle est légitime dans l'esprit, à condition de la considérer comme une élément d'interprétation parmi d'autres. Les "mains" resteront toujours les fautes les plus discutées.
La faute a été commise en position de "dernier défenseur", le joueur doit être expulsé
Cette idée très répandue est particulièrement fausse. La règle qui détermine l'exclusion dans ce cas de figure, c'est l'annihilation d'une occasion de but, et si elle prévoit des critères d'appréciation, aucun n'est aussi spécifique:
Les arbitres doivent tenir compte des critères suivants pour décider s’ils entendent sanctionner d’un carton rouge le fait d’avoir empêché de marquer un but ou d’avoir annihilé une occasion de but manifeste :
• la distance entre le lieu de la faute et le but ;
• la probabilité qu’a l’équipe de conserver ou de récupérer le ballon ;
• le sens du jeu ;
• le placement et le nombre de défenseurs.
Nulle part de "dernier défenseur" : l'arbitre doit évaluer les chances qu'avait l'attaquant de marquer, on est encore dans la difficulté de l'interprétation – cette fois, celle d'une phase de jeu. Là encore, on peut faire de ce critère un élément de la décision, mais pas le confondre avec la règle.
Le défenseur a joué (ou touché en premier) le ballon, alors il n'y a pas faute
En cas de jeu dangereux, peu importe que le joueur n'ait pas intentionnellement fait faute, qu'il ait joué voire touché le ballon (même avant l'attaquant). "Le jeu dangereux se commet à proximité d’un adversaire et empêche celui-ci de jouer le ballon par crainte d’être blessé. Le jeu dangereux n’implique pas de contact physique entre les joueurs." [*] C'est le cas à chaque fois qu'un joueur emporte son adversaire avec le ballon... Même s'il n'a pas touché ce dernier (qui peut avoir été assez agile pour éviter le contact), l'arbitre peut considérer qu'il y a eu risque de blessure. Une question de bon sens, mais ça ne suffit manifestement pas.
[*] Interprétation de la loi 12 à propos de la faute pour "jeu dangereux", qui sanctionne l'excès d'engagement et qui distingue cependant les sanctions selon qu'il y ait contact ou non: coup franc direct (ou penalty) dans le premier cas, coup franc indirect dans le second. "En cas de contact physique, l’action devient une faute qui peut être sanctionnée par un coup franc direct ou un coup de pied de réparation. En cas de contact physique, l’arbitre doit sérieusement envisager la probabilité qu’une incorrection a aussi été commise." Le joueur peut tout de même être expulsé en l'absence de contact, même si l'avertissement sera plus logique, le plus souvent.
Le défenseur a "taclé par derrière" ou "les deux pieds décollés", il doit être expulsé
La confusion sur le premier point a en grande partie son origine dans les consignes de la FIFA avant la Coupe du monde 1998, schématisées comme une interdiction du "tacle par derrière". En réalité, un tacle par derrière n'appelle par forcément de carton rouge s'il est exécuté sans danger pour l'adversaire. Évidemment, il constitue souvent une circonstance aggravante, mais c'est la "faute grossière" qui vaut exclusion: "Tout joueur qui assène un coup à un adversaire lorsqu’ils disputent le ballon, de devant, de côté ou de derrière, avec une jambe ou les deux, avec une force excessive et de nature à compromettre la sécurité de l’adversaire, se rend coupable d’une faute grossière."
La notion d'un ou deux pieds décollés n'est pas un facteur non plus: on en trouve nulle trace dans les textes. C'est le degré de brutalité et de danger qu'il s'agit d'apprécier, ce qui devient compliqué lorsque la faute se situe dans la zone de flou entre le carton jaune et le carton rouge. Dans ces cas, on a bien du mal à comprendre que deux décisions sont à peu près aussi légitimes l'une que l'autre.
Pour rappel :
• "Si l’action comporte un risque de blessure évident, l’arbitre devra avertir le joueur pour jeu dangereux." (interprétation loi 12 / jeu dangereux)
• "Un tacle qui met en danger l’intégrité physique d’un adversaire doit être sanctionné comme faute grossière. (...) Un joueur coupable d’une faute grossière doit être exclu." (interprétation loi 12 / faute grossière]
"La passe a été déviée par un défenseur, il n'y a pas hors-jeu"
Il est vrai qu'on n'entend plus trop cette idée fausse lors des retransmissions télévisées, mais elle persiste avec quelque vigueur sur les terrains amateurs. Dès lors que l'attaquant est en position de hors-jeu au moment de la passe de son partenaire, l'arbitre doit sanctionner le hors-jeu. Bien sûr, si un défenseur effectue une passe qui échoit à un attaquant adverse (tel Gerrard pour Henry lors du France-Angleterre 2004), il ne peut y avoir de hors-jeu.
Dans l'esprit, le hors-jeu doit sanctionner un attaquant qui tire avantage de sa position. Cela renvoie à l'imbécillité centimétrique du "révélateur", qui suppose qu'un joueur ayant une épaule hors-jeu soit empêché d'aller au bout de son action.
* * *
On trouvera probablement d'autres "idées fausses" en vigueur. En tout cas, se plonger dans le texte des 17 lois du jeu conduit au constat que si leur principe est remarquablement simple, leur application se complique de toutes sortes d'interrogations. L'erreur fondamentale consiste à aller chercher dans les textes de quoi faire jaillir une sorte de vérité de la règle pour n'importe quelle action,alors que l'arbitrage de toutes les actions un tant soit peu litigieuses devra toujours relever de l'interprétation (y compris avec l'assistance vidéo, les enfants), et sera donc sujet à discussion.
17 lois, mille interprétations
Le "dernier défenseur", la "main décollée du corps", le "tacle par derrière" et autres lieux communs aussi faux que répandus. Un article d'utilité publique.
Jamais les polémiques sur l'arbitrage n'ont occupé autant de place, mais jamais l'arbitrage n'a été si mal compris et les règles si mal connues: en témoigne l'impunité avec laquelle les experts – qu'ils soient journalistes, commentateurs ou consultants – répandent des contre-vérités, des légendes ou parfois de pures inventions. Consulter les Lois du jeu ne constitue pourtant pas une tâche insurmontable, à plus forte raison pour ceux qui prétendent juger les arbitres. Mais nous autres spectateurs n'allons pas pour autant à la source, et nous sommes nombreux à nous laisser piéger par certains lieux communs.
Pour faire le tri et, autant que possible, remettre certaines choses au clair, nous avons relu les textes, confronté les lieux communs aux textes, consulté des arbitres pour obtenir des éclaircissements. Et retenu six idées fausses sur l'arbitrage particulièrement répandues.
Beaucoup d'entre elles résultent d'une confusion de départ entre les 17 Lois du jeu et les recommandations qui les accompagnent dans un second document, plus étoffé et baptisé "Interprétations des lois du jeu et directives pour les arbitres". La plupart de ces recommandations sont, en particulier pour la cardinale loi 12 sur les "fautes et incorrections", des éléments d'interprétation de la règle dans une situation donnée, pas la règle elle-même. L'attitude la plus courante consiste à choisir la recommandation qui se prête le mieux à la contestation de la décision arbitrale pour faire de cette dernière une erreur...
"La faute a commencé hors de la surface, il n'y avait pas penalty"
Au chapitre des recommandations pour la loi 12, concernant la faute "tenir un adversaire", il est précisé: "Si un défenseur commence à tenir un attaquant à l’extérieur de la surface de réparation mais poursuit son infraction à l’intérieur de la surface, l’arbitre accordera un coup de pied de réparation."
La règle est explicite: si le geste fautif se poursuit à l'intérieur de la surface, il y a penalty. La question n'est pas de savoir où elle a commencé, mais où elle a fini...
Reste l'interrogation sur les fautes commises "de l'intérieur vers l'extérieur" de la surface (dans le cas de figure où il est difficile d'établir si elle a lieu à l'intérieur ou à l'extérieur), généralement sur une situation peu dangereuse puisque l'attaquant tourne le dos au but... Mais la règle du penalty contient sa part d'arbitraire: le rectangle de la surface de réparation ne définit pas une zone de danger très cohérente, et des penalties accordés pour des fautes aux angles avec la ligne de but paraissent logiquement plus sévères que pour des fautes à douze mètres dans l'axe.
Il appartient à l'arbitre, dans ce cas comme dans les autres, de réparer la faute en proportion non seulement de la faute, mais aussi de la nature de l'action.
La main est "décollée du corps" ou "la main va vers le ballon", alors il y a penalty
On résume là une incompréhension foncière sur le principe même des "mains": en dernière analyse, c'est toujours le caractère intentionnel du geste qui doit présider à la sanction, c'est-à-dire quelque chose qui relève de l'interprétation – probablement plus que pour n'importe quel autre cas de figure: allez savoir ce qui relève du réflexe, de l'intention, de la ruse ou de la malchance.
La loi 12 invite l'arbitre à "prendre en considération" plusieurs critères:
• le mouvement de la main en direction du ballon (et non du ballon en direction de la main)
• la distance entre l’adversaire et le ballon (ballon inattendu)
• la position de la main, qui ne vaut pas nécessairement infraction
Ni la "main décollée du corps" ni "la main qui va vers le ballon" n'obligent en soi à siffler une faute, contrairement à ce que l'on entend souvent (il est vrai que certains commentateurs croient même que toute main constitue une faute). L'arbitre doit tenir compte de plusieurs éléments d'interprétation de "la position de la main", comme l'éventuelle utilisation des bras pour augmenter les chances de contrer le ballon, le caractère naturel de la position...
"L'augmentation de la surface d'opposition" est une notion que les arbitres ont officialisée, mais qui ne figure pas dans les textes: en revanche, elle est légitime dans l'esprit, à condition de la considérer comme une élément d'interprétation parmi d'autres. Les "mains" resteront toujours les fautes les plus discutées.
La faute a été commise en position de "dernier défenseur", le joueur doit être expulsé
Cette idée très répandue est particulièrement fausse. La règle qui détermine l'exclusion dans ce cas de figure, c'est l'annihilation d'une occasion de but, et si elle prévoit des critères d'appréciation, aucun n'est aussi spécifique:
Les arbitres doivent tenir compte des critères suivants pour décider s’ils entendent sanctionner d’un carton rouge le fait d’avoir empêché de marquer un but ou d’avoir annihilé une occasion de but manifeste :
• la distance entre le lieu de la faute et le but ;
• la probabilité qu’a l’équipe de conserver ou de récupérer le ballon ;
• le sens du jeu ;
• le placement et le nombre de défenseurs.
Nulle part de "dernier défenseur" : l'arbitre doit évaluer les chances qu'avait l'attaquant de marquer, on est encore dans la difficulté de l'interprétation – cette fois, celle d'une phase de jeu. Là encore, on peut faire de ce critère un élément de la décision, mais pas le confondre avec la règle.
Le défenseur a joué (ou touché en premier) le ballon, alors il n'y a pas faute
En cas de jeu dangereux, peu importe que le joueur n'ait pas intentionnellement fait faute, qu'il ait joué voire touché le ballon (même avant l'attaquant). "Le jeu dangereux se commet à proximité d’un adversaire et empêche celui-ci de jouer le ballon par crainte d’être blessé. Le jeu dangereux n’implique pas de contact physique entre les joueurs." [*] C'est le cas à chaque fois qu'un joueur emporte son adversaire avec le ballon... Même s'il n'a pas touché ce dernier (qui peut avoir été assez agile pour éviter le contact), l'arbitre peut considérer qu'il y a eu risque de blessure. Une question de bon sens, mais ça ne suffit manifestement pas.
[*] Interprétation de la loi 12 à propos de la faute pour "jeu dangereux", qui sanctionne l'excès d'engagement et qui distingue cependant les sanctions selon qu'il y ait contact ou non: coup franc direct (ou penalty) dans le premier cas, coup franc indirect dans le second. "En cas de contact physique, l’action devient une faute qui peut être sanctionnée par un coup franc direct ou un coup de pied de réparation. En cas de contact physique, l’arbitre doit sérieusement envisager la probabilité qu’une incorrection a aussi été commise." Le joueur peut tout de même être expulsé en l'absence de contact, même si l'avertissement sera plus logique, le plus souvent.
Le défenseur a "taclé par derrière" ou "les deux pieds décollés", il doit être expulsé
La confusion sur le premier point a en grande partie son origine dans les consignes de la FIFA avant la Coupe du monde 1998, schématisées comme une interdiction du "tacle par derrière". En réalité, un tacle par derrière n'appelle par forcément de carton rouge s'il est exécuté sans danger pour l'adversaire. Évidemment, il constitue souvent une circonstance aggravante, mais c'est la "faute grossière" qui vaut exclusion: "Tout joueur qui assène un coup à un adversaire lorsqu’ils disputent le ballon, de devant, de côté ou de derrière, avec une jambe ou les deux, avec une force excessive et de nature à compromettre la sécurité de l’adversaire, se rend coupable d’une faute grossière."
La notion d'un ou deux pieds décollés n'est pas un facteur non plus: on en trouve nulle trace dans les textes. C'est le degré de brutalité et de danger qu'il s'agit d'apprécier, ce qui devient compliqué lorsque la faute se situe dans la zone de flou entre le carton jaune et le carton rouge. Dans ces cas, on a bien du mal à comprendre que deux décisions sont à peu près aussi légitimes l'une que l'autre.
Pour rappel :
• "Si l’action comporte un risque de blessure évident, l’arbitre devra avertir le joueur pour jeu dangereux." (interprétation loi 12 / jeu dangereux)
• "Un tacle qui met en danger l’intégrité physique d’un adversaire doit être sanctionné comme faute grossière. (...) Un joueur coupable d’une faute grossière doit être exclu." (interprétation loi 12 / faute grossière]
"La passe a été déviée par un défenseur, il n'y a pas hors-jeu"
Il est vrai qu'on n'entend plus trop cette idée fausse lors des retransmissions télévisées, mais elle persiste avec quelque vigueur sur les terrains amateurs. Dès lors que l'attaquant est en position de hors-jeu au moment de la passe de son partenaire, l'arbitre doit sanctionner le hors-jeu. Bien sûr, si un défenseur effectue une passe qui échoit à un attaquant adverse (tel Gerrard pour Henry lors du France-Angleterre 2004), il ne peut y avoir de hors-jeu.
Dans l'esprit, le hors-jeu doit sanctionner un attaquant qui tire avantage de sa position. Cela renvoie à l'imbécillité centimétrique du "révélateur", qui suppose qu'un joueur ayant une épaule hors-jeu soit empêché d'aller au bout de son action.
* * *
On trouvera probablement d'autres "idées fausses" en vigueur. En tout cas, se plonger dans le texte des 17 lois du jeu conduit au constat que si leur principe est remarquablement simple, leur application se complique de toutes sortes d'interrogations. L'erreur fondamentale consiste à aller chercher dans les textes de quoi faire jaillir une sorte de vérité de la règle pour n'importe quelle action,alors que l'arbitrage de toutes les actions un tant soit peu litigieuses devra toujours relever de l'interprétation (y compris avec l'assistance vidéo, les enfants), et sera donc sujet à discussion.
GreenIsTheColor- Date d'inscription : 26/06/2011
Messages : 22280
Re: La vidéo...enfin
Un petit mot quand même sur l'arbitrage d'hier et plus particulièrement sur le but. Je suis le premier à casser du sucre sur les arbitres quand ils font de grossières erreurs. Mais là, chapeau bas car l'arbitre aidé de son assistant n'a pas hésité une seconde. Certains diront qu'il n'a fait que son travail mais ce n'était pas évident et la vidéo n'aurait pas été un luxe car sur ce genre d'action, beaucoup n'auraient pas validé le but.
BNX- Date d'inscription : 23/08/2012
Messages : 3795
Re: La vidéo...enfin
C'est clair. Pas de hors-jeu et le ballon ayant entièrement franchi la ligne, il fallait le voir et l'arbitre a pris ses responsabilité.
Un bon arbitrage dans l'ensemble sur le match d'hier et aucun carton inutiles de distribués qui illustre bien le fait que l'engagement physique a été très correct. Bon ensuite les jaunes ont plu sur les savoyards quand ils ont contesté le fait que le ballon était entré mais si Laquait avait été de bonne foie (car il sait que le ballon est rentré, ou alors il est myope) ça ne serait pas arrivé.
Un bon arbitrage dans l'ensemble sur le match d'hier et aucun carton inutiles de distribués qui illustre bien le fait que l'engagement physique a été très correct. Bon ensuite les jaunes ont plu sur les savoyards quand ils ont contesté le fait que le ballon était entré mais si Laquait avait été de bonne foie (car il sait que le ballon est rentré, ou alors il est myope) ça ne serait pas arrivé.
Invité- Invité
Re: La vidéo...enfin
c'est vrai que l'arbitrage d'hier a était très bon et que sur le but on peut tiré notre chapeau au juge de touche qui a su prendre les bonnes décisions et fait preuve d'une grande maitrise (meilleurs que certains arbitres de touches que l'on peut voir en ligue des champions... par exemple!!).
el gringo verde- Date d'inscription : 26/09/2011
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Age : 37
Re: La vidéo...enfin
GreenIsTheColor a écrit:article intéressant des cahiers sur l'arbitrage. Pas en lien direct avec la vidéo, mais il suffit de lire ça pour bien comprendre qu'elle ne résoudrait strictement rien, quasi tout est question d’interprétation...
17 lois, mille interprétations
Le "dernier défenseur", la "main décollée du corps", le "tacle par derrière" et autres lieux communs aussi faux que répandus. Un article d'utilité publique.
Jamais les polémiques sur l'arbitrage n'ont occupé autant de place, mais jamais l'arbitrage n'a été si mal compris et les règles si mal connues: en témoigne l'impunité avec laquelle les experts – qu'ils soient journalistes, commentateurs ou consultants – répandent des contre-vérités, des légendes ou parfois de pures inventions. Consulter les Lois du jeu ne constitue pourtant pas une tâche insurmontable, à plus forte raison pour ceux qui prétendent juger les arbitres. Mais nous autres spectateurs n'allons pas pour autant à la source, et nous sommes nombreux à nous laisser piéger par certains lieux communs.
Pour faire le tri et, autant que possible, remettre certaines choses au clair, nous avons relu les textes, confronté les lieux communs aux textes, consulté des arbitres pour obtenir des éclaircissements. Et retenu six idées fausses sur l'arbitrage particulièrement répandues.
Beaucoup d'entre elles résultent d'une confusion de départ entre les 17 Lois du jeu et les recommandations qui les accompagnent dans un second document, plus étoffé et baptisé "Interprétations des lois du jeu et directives pour les arbitres". La plupart de ces recommandations sont, en particulier pour la cardinale loi 12 sur les "fautes et incorrections", des éléments d'interprétation de la règle dans une situation donnée, pas la règle elle-même. L'attitude la plus courante consiste à choisir la recommandation qui se prête le mieux à la contestation de la décision arbitrale pour faire de cette dernière une erreur...
"La faute a commencé hors de la surface, il n'y avait pas penalty"
Au chapitre des recommandations pour la loi 12, concernant la faute "tenir un adversaire", il est précisé: "Si un défenseur commence à tenir un attaquant à l’extérieur de la surface de réparation mais poursuit son infraction à l’intérieur de la surface, l’arbitre accordera un coup de pied de réparation."
La règle est explicite: si le geste fautif se poursuit à l'intérieur de la surface, il y a penalty. La question n'est pas de savoir où elle a commencé, mais où elle a fini...
Reste l'interrogation sur les fautes commises "de l'intérieur vers l'extérieur" de la surface (dans le cas de figure où il est difficile d'établir si elle a lieu à l'intérieur ou à l'extérieur), généralement sur une situation peu dangereuse puisque l'attaquant tourne le dos au but... Mais la règle du penalty contient sa part d'arbitraire: le rectangle de la surface de réparation ne définit pas une zone de danger très cohérente, et des penalties accordés pour des fautes aux angles avec la ligne de but paraissent logiquement plus sévères que pour des fautes à douze mètres dans l'axe.
Il appartient à l'arbitre, dans ce cas comme dans les autres, de réparer la faute en proportion non seulement de la faute, mais aussi de la nature de l'action.
La main est "décollée du corps" ou "la main va vers le ballon", alors il y a penalty
On résume là une incompréhension foncière sur le principe même des "mains": en dernière analyse, c'est toujours le caractère intentionnel du geste qui doit présider à la sanction, c'est-à-dire quelque chose qui relève de l'interprétation – probablement plus que pour n'importe quel autre cas de figure: allez savoir ce qui relève du réflexe, de l'intention, de la ruse ou de la malchance.
La loi 12 invite l'arbitre à "prendre en considération" plusieurs critères:
• le mouvement de la main en direction du ballon (et non du ballon en direction de la main)
• la distance entre l’adversaire et le ballon (ballon inattendu)
• la position de la main, qui ne vaut pas nécessairement infraction
Ni la "main décollée du corps" ni "la main qui va vers le ballon" n'obligent en soi à siffler une faute, contrairement à ce que l'on entend souvent (il est vrai que certains commentateurs croient même que toute main constitue une faute). L'arbitre doit tenir compte de plusieurs éléments d'interprétation de "la position de la main", comme l'éventuelle utilisation des bras pour augmenter les chances de contrer le ballon, le caractère naturel de la position...
"L'augmentation de la surface d'opposition" est une notion que les arbitres ont officialisée, mais qui ne figure pas dans les textes: en revanche, elle est légitime dans l'esprit, à condition de la considérer comme une élément d'interprétation parmi d'autres. Les "mains" resteront toujours les fautes les plus discutées.
La faute a été commise en position de "dernier défenseur", le joueur doit être expulsé
Cette idée très répandue est particulièrement fausse. La règle qui détermine l'exclusion dans ce cas de figure, c'est l'annihilation d'une occasion de but, et si elle prévoit des critères d'appréciation, aucun n'est aussi spécifique:
Les arbitres doivent tenir compte des critères suivants pour décider s’ils entendent sanctionner d’un carton rouge le fait d’avoir empêché de marquer un but ou d’avoir annihilé une occasion de but manifeste :
• la distance entre le lieu de la faute et le but ;
• la probabilité qu’a l’équipe de conserver ou de récupérer le ballon ;
• le sens du jeu ;
• le placement et le nombre de défenseurs.
Nulle part de "dernier défenseur" : l'arbitre doit évaluer les chances qu'avait l'attaquant de marquer, on est encore dans la difficulté de l'interprétation – cette fois, celle d'une phase de jeu. Là encore, on peut faire de ce critère un élément de la décision, mais pas le confondre avec la règle.
Le défenseur a joué (ou touché en premier) le ballon, alors il n'y a pas faute
En cas de jeu dangereux, peu importe que le joueur n'ait pas intentionnellement fait faute, qu'il ait joué voire touché le ballon (même avant l'attaquant). "Le jeu dangereux se commet à proximité d’un adversaire et empêche celui-ci de jouer le ballon par crainte d’être blessé. Le jeu dangereux n’implique pas de contact physique entre les joueurs." [*] C'est le cas à chaque fois qu'un joueur emporte son adversaire avec le ballon... Même s'il n'a pas touché ce dernier (qui peut avoir été assez agile pour éviter le contact), l'arbitre peut considérer qu'il y a eu risque de blessure. Une question de bon sens, mais ça ne suffit manifestement pas.
[*] Interprétation de la loi 12 à propos de la faute pour "jeu dangereux", qui sanctionne l'excès d'engagement et qui distingue cependant les sanctions selon qu'il y ait contact ou non: coup franc direct (ou penalty) dans le premier cas, coup franc indirect dans le second. "En cas de contact physique, l’action devient une faute qui peut être sanctionnée par un coup franc direct ou un coup de pied de réparation. En cas de contact physique, l’arbitre doit sérieusement envisager la probabilité qu’une incorrection a aussi été commise." Le joueur peut tout de même être expulsé en l'absence de contact, même si l'avertissement sera plus logique, le plus souvent.
Le défenseur a "taclé par derrière" ou "les deux pieds décollés", il doit être expulsé
La confusion sur le premier point a en grande partie son origine dans les consignes de la FIFA avant la Coupe du monde 1998, schématisées comme une interdiction du "tacle par derrière". En réalité, un tacle par derrière n'appelle par forcément de carton rouge s'il est exécuté sans danger pour l'adversaire. Évidemment, il constitue souvent une circonstance aggravante, mais c'est la "faute grossière" qui vaut exclusion: "Tout joueur qui assène un coup à un adversaire lorsqu’ils disputent le ballon, de devant, de côté ou de derrière, avec une jambe ou les deux, avec une force excessive et de nature à compromettre la sécurité de l’adversaire, se rend coupable d’une faute grossière."
La notion d'un ou deux pieds décollés n'est pas un facteur non plus: on en trouve nulle trace dans les textes. C'est le degré de brutalité et de danger qu'il s'agit d'apprécier, ce qui devient compliqué lorsque la faute se situe dans la zone de flou entre le carton jaune et le carton rouge. Dans ces cas, on a bien du mal à comprendre que deux décisions sont à peu près aussi légitimes l'une que l'autre.
Pour rappel :
• "Si l’action comporte un risque de blessure évident, l’arbitre devra avertir le joueur pour jeu dangereux." (interprétation loi 12 / jeu dangereux)
• "Un tacle qui met en danger l’intégrité physique d’un adversaire doit être sanctionné comme faute grossière. (...) Un joueur coupable d’une faute grossière doit être exclu." (interprétation loi 12 / faute grossière]
"La passe a été déviée par un défenseur, il n'y a pas hors-jeu"
Il est vrai qu'on n'entend plus trop cette idée fausse lors des retransmissions télévisées, mais elle persiste avec quelque vigueur sur les terrains amateurs. Dès lors que l'attaquant est en position de hors-jeu au moment de la passe de son partenaire, l'arbitre doit sanctionner le hors-jeu. Bien sûr, si un défenseur effectue une passe qui échoit à un attaquant adverse (tel Gerrard pour Henry lors du France-Angleterre 2004), il ne peut y avoir de hors-jeu.
Dans l'esprit, le hors-jeu doit sanctionner un attaquant qui tire avantage de sa position. Cela renvoie à l'imbécillité centimétrique du "révélateur", qui suppose qu'un joueur ayant une épaule hors-jeu soit empêché d'aller au bout de son action.
* * *
On trouvera probablement d'autres "idées fausses" en vigueur. En tout cas, se plonger dans le texte des 17 lois du jeu conduit au constat que si leur principe est remarquablement simple, leur application se complique de toutes sortes d'interrogations. L'erreur fondamentale consiste à aller chercher dans les textes de quoi faire jaillir une sorte de vérité de la règle pour n'importe quelle action,alors que l'arbitrage de toutes les actions un tant soit peu litigieuses devra toujours relever de l'interprétation (y compris avec l'assistance vidéo, les enfants), et sera donc sujet à discussion.
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dof- Date d'inscription : 16/06/2011
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Re: La vidéo...enfin
Le centre qui amène le 3ème but de Dortmund : 4 joueurs hors-jeu (même léger).
Vous aviez déjà vu ça vous ? Moi non.
Je vous laisse mettre la vidéo sur pose à 5.03 - 5.04
Vous aviez déjà vu ça vous ? Moi non.
Je vous laisse mettre la vidéo sur pose à 5.03 - 5.04
BNX- Date d'inscription : 23/08/2012
Messages : 3795
Re: La vidéo...enfin
Tant qu'il n'y aura pas 22 arbitres sur le terrain.
dof- Date d'inscription : 16/06/2011
Messages : 12185
Localisation : 466664
Re: La vidéo...enfin
mais même le buteur lui-même
quand il marque, vu que le défenseur est hors du terrain (dans le but), il est donc hors-jeu
et même d'ailleurs si l'intérieur du but fait partie des filets
tu es HJ quand il y a moins de 2 joueurs entre toi et le but quand tu reçois le ballon
quand il marque, vu que le défenseur est hors du terrain (dans le but), il est donc hors-jeu
et même d'ailleurs si l'intérieur du but fait partie des filets
tu es HJ quand il y a moins de 2 joueurs entre toi et le but quand tu reçois le ballon
grizzli- Ours Qui Modère Debout
- Date d'inscription : 15/06/2011
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Age : 55
Localisation : Dakota
Re: La vidéo...enfin
Dortmund-Malaga mardi soir (3-2). Un match déjà légendaire pour un final en apothéose, que le défenseur du Borussia Felipe Santana vint conclure d’un but doublement hors-jeu (90e + 3). Dépités, furieux, les joueurs de Malaga, qui tenaient leur qualification pour les demies jusqu’aux toutes dernières secondes de la rencontre, explosent de colère. Mais pas Vikash Dhorasso devant sa télévision qui, apparemment emballé par la fin de match épique, explique sur son compte Twitter, que l’arbitrage vidéo, s’il arrive un jour dans le football, empêcherait ce genre de retournement de situation. « Je veux bien des erreurs d’arbitrage pour vivre ce genre d’émotions. SVP, jamais l’arbitrage vidéo ! ». Michel Platini n’est pas sur Twitter. Mais il est certainement d’accord.
vikash
vikash
GreenIsTheColor- Date d'inscription : 26/06/2011
Messages : 22280
Re: La vidéo...enfin
faut vraiment être un peigne cul ou josé pour bloquer sur l'arbitrage après un tel spectacle, franchement.
GreenIsTheColor- Date d'inscription : 26/06/2011
Messages : 22280
Re: La vidéo...enfin
Affolant cet arbitrage...
Les 4 gars sont tous h-j.
Par conséquent la défense de Malaga a merveilleusement bine joué le coup. Et elle se fait enfler.
Bon, le 2ème but de Malaga est h-j aussi, mais celui la l'est doublement, ça fait quand même beaucoup.
J'ai longtemps pensé que la vidéo n'etait pas une solution, et j'ai encore cette croyance, mais vu le niveau deplorable affiché par les arbitres...
Il faut revoir leur formation parce que c'est vraiment plus possible la
Les 4 gars sont tous h-j.
Par conséquent la défense de Malaga a merveilleusement bine joué le coup. Et elle se fait enfler.
Bon, le 2ème but de Malaga est h-j aussi, mais celui la l'est doublement, ça fait quand même beaucoup.
J'ai longtemps pensé que la vidéo n'etait pas une solution, et j'ai encore cette croyance, mais vu le niveau deplorable affiché par les arbitres...
Il faut revoir leur formation parce que c'est vraiment plus possible la
Windasse- Date d'inscription : 16/06/2011
Messages : 4201
Re: La vidéo...enfin
GreenIsTheColor a écrit:faut vraiment être un peigne cul ou josé pour bloquer sur l'arbitrage après un tel spectacle, franchement.
ou un supporter de Malaga
ou Zorro
grizzli- Ours Qui Modère Debout
- Date d'inscription : 15/06/2011
Messages : 5950
Age : 55
Localisation : Dakota
Re: La vidéo...enfin
malaga marque un but hors jeu, qu'ils nous cassent pas les couilles les dopés
GreenIsTheColor- Date d'inscription : 26/06/2011
Messages : 22280
Re: La vidéo...enfin
Perso je m'en branle que Malaga se soit fait enfiler. Rien a taper de leur match épique que je n'ai pas suivi tellement le foot allemand me laisse indifférent (même si Dortmund a un beau stade, un beau public toussa...).
Par contre je suis pour la vidéo et je serai toujours pour la vidéo. On peut, sans casser le rythme du jeu en aucune façon, donner à l'arbitre la possibilité de revoir:
- Si un ballon a totalement franchi la ligne de but.
- Si, après qu'un ballon soit rentré dans les cages, il y a une raison de refuser le but pour HJ (et tant pis pour les actions de jeu dangereuses brisées pour un hors-jeu imaginaire, on ne peut pas tout vérifier non plus).
- Si, un pénalty ayant été sifflé, il y a une raison pour l'arbitre de se déjuger et de ne pas accorder pénalty. Dans le cas où rien n'est sifflé alors qu'il aurait pu y avoir une faute dans la surface, tant pis, on ne peut pas tout vérifier.
Dans mes cas de figure à aucun moment le jeu n'est arrêté exprès pour la vidéo, elle n'intervient que lorsque le jeu est déjà arrêté. L'usage de la vidéo est laissé à l'entière discrétion de l'arbitre. La mise en place de ce système n'entraine comme seul surcoût que le salaire d'un cinquième arbitre vidéo (qui de toute façon permettrait de virer les deux arbitres supplémentaires derrière les buts qui sont inutiles pour le moment).
Par contre je suis pour la vidéo et je serai toujours pour la vidéo. On peut, sans casser le rythme du jeu en aucune façon, donner à l'arbitre la possibilité de revoir:
- Si un ballon a totalement franchi la ligne de but.
- Si, après qu'un ballon soit rentré dans les cages, il y a une raison de refuser le but pour HJ (et tant pis pour les actions de jeu dangereuses brisées pour un hors-jeu imaginaire, on ne peut pas tout vérifier non plus).
- Si, un pénalty ayant été sifflé, il y a une raison pour l'arbitre de se déjuger et de ne pas accorder pénalty. Dans le cas où rien n'est sifflé alors qu'il aurait pu y avoir une faute dans la surface, tant pis, on ne peut pas tout vérifier.
Dans mes cas de figure à aucun moment le jeu n'est arrêté exprès pour la vidéo, elle n'intervient que lorsque le jeu est déjà arrêté. L'usage de la vidéo est laissé à l'entière discrétion de l'arbitre. La mise en place de ce système n'entraine comme seul surcoût que le salaire d'un cinquième arbitre vidéo (qui de toute façon permettrait de virer les deux arbitres supplémentaires derrière les buts qui sont inutiles pour le moment).
Invité- Invité
Re: La vidéo...enfin
5 arbitres ça sert vraiment à rien. Le 5° n'ose pas déjuger celui du milieu. Y'a que la vidéo qui peut faire bouger un peu...
Winny- Date d'inscription : 17/06/2011
Messages : 4326
Age : 43
Localisation : Sainté
Re: La vidéo...enfin
Je comprend vraiment pas le problème avec ces arbitres de surface.
Ils sont une enigme pour moi. J'en dors pas la nuit, c'est quoi ces emplois fictifs??
Tu peux te mettre devant lui et baffer ton vis-à-vis qu'il ne dira rien si l'arbitre central ne réagit pas.
Il faut former les arbitres. Mais pour de vrai, pas faire juste semblant.
Ils sont une enigme pour moi. J'en dors pas la nuit, c'est quoi ces emplois fictifs??
Tu peux te mettre devant lui et baffer ton vis-à-vis qu'il ne dira rien si l'arbitre central ne réagit pas.
Il faut former les arbitres. Mais pour de vrai, pas faire juste semblant.
Windasse- Date d'inscription : 16/06/2011
Messages : 4201
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